Bonjour à vous !
Ces derniers temps, j’ai eu envie de vous partager un petit bout de mon quotidien en évoquant ma grossesse.
Je suis artisane, mais je suis aussi enceinte de 5 mois. Bien que mon entreprise ait été créée, il y a déjà 1 an, elle ne fonctionne que très peu et, à mon grand regret, je n’ai que peu de clientèle pour le moment.
Après avoir appris que j’étais enceinte, j’ai eu une longue période de grande fatigue et de découragement. Aussi n’ai-je pas produit une seule pièce pendant plusieurs mois, laissant mon activité d’artisanat, mais également de création de contenu écrit à l’abandon. Entre ma fatigue et mes nausées, il m’a été très difficile de ne pas me sentir en dessous de tout.
J’ai énormément culpabilisé pendant cette période, mais j’étais comme paralysée. Même lorsque j’étais un peu moins fatiguée, je n’étais pas capable de me concentrer plus de 5 minutes sur une même tâche, et je n’arrivais même pas à envisager de produire un objet au crochet alors même que j’adore ça.
Puis la période de Noël est arrivée, et mon mari a parlé de mes activités à ses collègues qui ont été très enthousiastes immédiatement. Grâce à lui, et grâce à ses collègues, j’ai vu que mes articles pouvaient intéresser des gens. Puis une amie m’a commandé des tas d’objets, puis une autre personne ne faisant pas partie de mon cercle de proches. Et j’ai été si heureuse, si touchée, que j’ai recommencé à crocheter !
J’ai essayé de me bricoler un planning de production qui devrait me tenir jusqu’à la naissance de notre fils, Isaac. Je sais que je dois encore travailler sur ma gestion du temps, notamment choisir des moments pour programmer ma communication, et d’autres moments pour effectuer les commandes personnalisées qui me sont faites. J’ai encore un grand pas à faire dans mon organisation, mais je sais que je suis sur la bonne voie.
La fatigue de la grossesse est évidemment toujours présente, mais le simple fait de voir que mes créations soient aimées et portées me donne du courage, de l’espoir, et me permettent d’aller de l’avant et d’espérer toucher encore plus de personnes.
À la naissance de mon fils, je sais que ma production sera moindre, ou inexistante si je n’ai pas assez d’énergie (j’ai un handicap, il ne faut pas l’oublier.), mais j’espère que je saurai me pardonner et laisser faire les choses pour profiter à fond de ses premiers moments de vie.
Pour terminer, un petit aperçu de ce que je pense être mon « planning » idéal (qui sera forcément adapté en fonction des commandes) :
– Jusqu’en fin février : production de prêt-à-porter léger d’hiver (bonnets, snoods écharpes…)
– De mars à mai, naissance prévue de mon fils : production de prêt-à-porter léger d’été et de plage, articles bébé en coton et en laine, éventuellement doudous et bijoux si j’en ai la possibilité.
Comme dit, j’espère pouvoir tenir mon planning, mais ce sera en fonction également de mon état de santé et de l’avancement de ma grossesse avec ou sans complications supplémentaires.
Un grand merci à vous de m’avoir lu et j’espère que ce petit moment de confidence vous aidera aussi si vous êtes dans une situation similaire à la mienne.